La Belle Europe : l’élégance de la Paix
Bienvenue sur La Belle Europe, ce rare salon où l’on daigne encore penser sans se faire rouler dans la farine des belles promesses guerrières.
Parce que, convenons-en, il y a quelque chose de fort peu glorieux à s’embarquer dans des conflits qui ne sont ni les nôtres ni nos affaires, tandis que les vrais maîtres du jeu tirent les ficelles dans l’ombre, le sourire en coin et le portefeuille bien rempli.
Ici, point de langueur naïve ni d’angélisme fatigué. Nous préférons l’ironie à l’aveuglement, la lucidité à la complaisance, et la voix claire à l’onde poisseuse des propagandes.
Si vous pensez que la paix est nécessaire à votre épanouissement comme à celui de celles et ceux que vous aimez, si vous ne voulez plus être la pièce d’un jeu dont vous ignorez les règles, alors prenez place, et dites avec nous : « Pas en notre nom. »
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Bonne lecture.
Eric Arnaboldi
Nous méritons de comprendre
Nous sommes aujourd’hui les sujets d’une manipulation insidieuse en Occident, et plus particulièrement en Europe. Les récents bombardements israéliens sur l’Iran, cyniquement présentés comme une « légitime défense », ainsi que le traitement médiatico-politique mensonger de la guerre en Ukraine depuis le coup d’État états-unien de Maïdan en 2014, me rappellent un sinistre précédent : le suicide collectif de l’Europe en 1914. Ce choix funeste, qui nous a conduits à la Grande Guerre, puis à la dépression des années 30, aux montées du fascisme et enfin à la Seconde Guerre mondiale, semble prêt à se répéter sous une autre forme.
Sans détour et sans compromis idéologique, je cherche à comprendre — et faire comprendre — pourquoi et comment les dirigeants européens, ceux de l’Union européenne, ainsi que les États-Unis et Israël, veulent nous entraîner dans un conflit aux conséquences potentiellement catastrophiques pour les peuples du continent européen.
Quels sont leurs véritables buts ? Quelles seront les répercussions pour nos sociétés ? Par quels moyens nous conditionnent-ils à accepter l’inacceptable ? Et enfin, quels parallèles historiques peuvent éclairer ce présent inquiétant ?
Ce questionnement est le premier pas vers une prise de conscience tant individuelle que collective. Car nous sommes une écrasante majorité à risquer de perdre si nous nous laissons embarquer dans une guerre.
Pourquoi veulent-ils nous entraîner dans la guerre ?
Depuis la chute de l’URSS, les États-Unis sont devenus une puissance impériale sans contrepoids, mais leur domination s’effrite. L’émergence de la Chine, la résistance russe, le Sud global en éveil, les BRICS, menacent la centralité du dollar, du système financier occidental et du contrôle militaire global (OTAN, bases dans 80 pays, etc.).
Une guerre prolongée (Ukraine, Iran, potentiellement Chine) permet :
- de ralentir la montée des puissances non-alignées ;
- de forcer les alliés européens à rester sous tutelle américaine (via l’OTAN et la dépendance énergétique et technologique) ;
- de relancer l’économie de guerre (complexe militaro-industriel, dettes, profits d’armement, contrôle social accru).
Union Européenne : vassalisation assumée
L’UE ne défend plus les intérêts de ses peuples, mais agit comme relais des politiques états-uniennes :
- Acceptation du sabotage de Nord Stream (terrorisme économique majeur, jamais vraiment enquêté) ;
- Rupture avec la Russie au détriment de ses propres industries (énergie, agriculture, acier) ;
- Discours guerriers vis-à-vis de la Chine (sans l’ombre d’un intérêt stratégique autonome) ;
- Suivisme total dans la politique israélienne, malgré les violations répétées du droit international.
Les élites européennes obéissent à une logique d’alignement atlantiste suicidaire et malhonnête.
Quels en sont les buts profonds ?
Créer un état d’exception permanent
Les élites occidentales sont confrontées à des crises systémiques : crise écologique, fin de la croissance réelle, effondrement de la confiance démocratique, polarisation sociale et économique. La guerre — réelle ou perçue — permet de suspendre les normes, de contrôler les opinions, de censurer, de criminaliser les opposants, d’accélérer l’ingénierie sociale.
Uniformiser les narrations et détruire toute pensée critique.
Dans ce climat, la guerre est un prétexte pour justifier la propagande. Celui qui remet en cause les mensonges sur l’Ukraine ou Gaza est traité de « complotiste », « pro-Poutine », « antisémite », « terroriste »… La guerre, c’est la mise au pas mentale des populations.
Diviser pour régner.
En entretenant les haines (Russie, Iran, musulmans, chinois…), ils maintiennent la fragmentation des sociétés européennes et l’impossibilité d’un vrai mouvement populaire d’union ou de souveraineté.
Quels sont les effets sur les peuples européens ?
Appauvrissement général
Inflation due à la rupture énergétique (pétrole, gaz, engrais, transport) ;
Fin de l’industrie compétitive (Allemagne en crise, France désindustrialisée) ;
Explosion des budgets militaires au détriment des hôpitaux, écoles, retraites.
Surveillance de masse et répression
Censure numérique (lois européennes sur la désinformation) ;
Répression policière croissante (gilets jaunes, manifestants pro-Gaza, etc.) ;
Banalisation de l’état d’urgence (sanitaire, sécuritaire, désormais militaire).
Climat de guerre civile froide
Montée des extrêmes (droite xénophobe, gauche atomisée) ;
Désorientation culturelle (perte des repères, haine de soi ou de l’autre); Glissement vers une société de la peur, qui rend docile.
Quels précédents historiques éclairent la situation ?
1914–1945 : le double suicide européen
Comme aujourd’hui, les dirigeants européens en 1914 ont été les idiots utiles d’un engrenage géopolitique mondial, croyant sauver l’honneur, la paix, ou la civilisation — et provoquant le contraire.
Résultat :
- 80 millions de morts en deux guerres ;
- Disparition de toutes les monarchies européennes sauf une ;
- Ruine du continent et domination états-unienne pour un siècle.
La guerre froide : fiction utile
La division Est/Ouest a permis de :
- légitimer des dépenses militaires gigantesques,
- justifier des dictatures (Grèce, Espagne, Amérique du Sud),
- entretenir la peur comme moteur politique.
Aujourd’hui, la « nouvelle guerre froide » contre la Russie ou la Chine sert exactement les mêmes fins.
Israël : modèle de l’Occident en guerre permanente et laboratoire de contrôle des populations
L’idéologie militaro-messianique de l’Etat israélien est devenue le modèle des faucons occidentaux. La majorité des citoyennes et citoyens israéliens n’en veulent pas, mais sont contraints à l’accepter par la politique guerrière et agressive de leurs gouvernements successifs.
Ceux qui prônent le choc des civilisations, le sionisme chrétien, ou la guerre préventive s’en inspirent. En retour, Israël vend son expertise sécuritaire, ses technologies de surveillance et sa doctrine militaire aux États-Unis, à l’UE, et à bien d’autres.
Comment nous manipule-t-on ?
Langage : la guerre est toujours « défensive »
Israël ne bombarde jamais : il « se défend ».
L’Ukraine ne bombarde pas le Donbass : elle « résiste ».
L’OTAN ne provoque pas : elle « protège la démocratie ».
Diabolisation de l’ennemi
Tout adversaire est un « dictateur », « barbare », « terroriste ». Cela empêche toute diplomatie, toute nuance, toute paix. On ne négocie pas avec le diable.
Manipulation politique et médiatique par les peurs
On noie les esprits sous des crises incessantes : virus, migrants, terrorisme, intelligence artificielle, effondrement climatique.
Pendant ce temps, les décisions vitales se prennent sans débat démocratique.
Sélection biaisée de l’information : ce qu’on montre, ce qu’on tait
a) Silence sur les causes profondes
Les conflits sont toujours traités à partir du moment où ils explosent, jamais à partir de leurs origines réelles.
Exemples :
L’Ukraine : silence quasi total sur le coup d’État de Maïdan (2014), sur la guerre du Donbass (14 000 morts avant 2022), sur les accords de Minsk trahis, sur l’expansion de l’OTAN malgré les engagements oraux faits à Gorbatchev.
Gaza : silence sur le blocus de 2 millions de personnes depuis 2007, sur les colonies illégales en Cisjordanie, sur les assassinats ciblés, les emprisonnements d’enfants, l’apartheid reconnu par Amnesty.
b. Hiérarchisation raciste ou idéologique des victimes
Un bébé ukrainien mort est une tragédie (ce qui est vrai) ;
mais un enfant palestinien, yéménite, ou congolais, est une statistique.
Les civils russes, iraniens ou chinois sont présumés complices de leurs régimes.
C’est l’inhumanité sélective.
Langage manipulatoire : la rhétorique de la guerre juste
a. Étiquetage systématique
Israël : démocratie, alliée, en droit de se défendre.
Russie : régime, dictature, impérialisme.
USA : leaders du monde libre, garants de l’ordre mondial.
Hamas, Hezbollah, Houthis : terroristes.
OTAN : force de stabilisation.
Les mots remplacent l’analyse. On ne pense plus : on répète.
Lexique asymétrique
Les Palestiniens « meurent » ou « sont pris dans les combats ».
Les Israéliens sont « assassinés ».
Les soldats ukrainiens « défendent leur terre ».
Les soldats russes « envahissent ».
Méthodes de propagande appliquées au XXIe siècle (et oui, la bonne vieille propagande est toujours d’actualité et nous en sommes les destinataires)
a) L’agenda setting : ce dont on parle détermine ce que l’on croit important.
Un bombardement saoudien au Yémen n’est pas à la une.
Un missile tombé à Kiev— même intercepté — l’est.
b. La fenêtre d’Overton réduite à peau de chagrin
La pensée permise se situe entre BHL et Ursula von der Leyen.
Tout discours en dehors est soit :
- discrédité (complotisme, confusionnisme),
- criminalisé (propagande ennemie, apologie du terrorisme),
- invisibilisé (silence médiatique).
c. Usage délibéré de l’émotion comme arme
Images insoutenables sélectives, musiques dramatiques, témoignages lacrymaux non contextualisés, hashtags : l’émotion court-circuite la raison, la chronologie, la diplomatie.
Mécanismes spécifiques de complicité en temps de guerre
L’effacement de la diplomatie
Toute voix appelant à la négociation est traitée comme un traître ou un naïf.
La répétition jusqu’à l’abrutissement
24h/24, les mêmes éléments de langage, les mêmes experts, les mêmes images tournent en boucle. C’est de la programmation mentale, pas de l’information.
La censure active des voix alternatives
Déclassement algorithmique sur les réseaux sociaux des contenus ne reprenant pas le narratif atlantiste ;
Fermeture de chaînes ;
Menaces juridiques pour « apologie du terrorisme » ;
Exclusion des débats (intellectuels dissidents, diplomates critiques).
Résultat : un peuple désinformé, désorienté, démobilisé
Une partie des gens avale tout, faute de repères critiques.
Une autre n’y croit plus du tout, mais se tait par peur d’être ostracisée.
Une minorité résiste, lit, compare, mais elle est isolée, moquée ou criminalisée.
En résumé :
Les médias occidentaux — qu’ils soient publics ou privés — agissent non comme des contre-pouvoirs, mais comme les bras narratifs des puissances en place. Ils transforment les peuples en croyants d’une guerre juste alors qu’ils sont les victimes programmées d’une guerre d’usure, économique, culturelle et existentielle.
Nous sommes majoritairement dirigés par ce qu’il faut bien qualifier d’hypocrites sournois
Précédents historiques : toujours les mêmes rôles dans les mêmes tragédies
➤ 1914 :
Les chefs européens se sont laissés entraîner dans une guerre par alliances aveugles, industrialisation de la mort, montée des nationalismes belliqueux.
La presse a glorifié le carnage.
La haute société politique vivait loin des tranchées.
➤ 1930s :
Les élites ont préféré Hitler au socialisme, puis la guerre plutôt que la paix négociée.
Churchill disait : « Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous aurez le déshonneur et la guerre. »
➤ 2003 (Irak) :
Les dirigeants ont menti sur les armes de destruction massive.
Ils ont rasé un pays souverain, tué un million de personnes, détruit la région… puis déclaré : « Nous avons fait une erreur. »
Nous sommes domestiqués par des gestionnaires de servitude, déloyaux et manipulateurs.
Les dirigeants occidentaux, en particulier en Europe, ne défendent ni la vérité, ni l’humanité, ni la paix, ni la souveraineté populaire.
Ils défendent :
- des intérêts financiers,
- des alliances impériales (notamment avec les USA et Israël),
- une idéologie technocratique inhumaine.
- Leur rôle n’est plus de gouverner, mais de gérer notre acceptation de la catastrophe.
Où va-t-on, et comment réagir ?
L’Europe est en train de répéter les erreurs de son passé, en pire : cette fois, elle n’est même plus le moteur de sa propre destruction, mais le théâtre d’une guerre de substitution au service d’un empire déclinant.
Les populations européennes sont pacifiques et aspirent à une civilisation du dialogue, de la prospérité partagée et de la paix. Mais nous trahi par des dirigeants malhonnêtes et soumis.
Soit l’Europe retrouve sa voix indépendante, sa diplomatie, sa culture de la paix ; soit elle se disloque dans un naufrage militariste, appauvrie et autoritaire.
« Rien ne prépare la persistence de la paix, sinon l’habitude de ne pas consentir à la guerre.»